Paris-Tours: la classique des lévriers cherche son chemin
La finale de Paris-Tours a été retoquée mais fait toujours la part belle aux chemins de vignes.
- Publié le 13-10-2019 à 15h33
La finale de Paris-Tours a été retoquée mais fait toujours la part belle aux chemins de vignes. Paris-Tours vit des temps compliqués et pourtant, la classique des lévriers en sera ce dimanche à sa 113e édition qui partira à nouveau de Chartres.
Depuis l’an passé, les organisateurs ont introduit dans la finale une série de chemins dans les vignes du Vouvray, censés provoquer une course de mouvements. Il y a douze mois, cette introduction, à laquelle l’immense majorité des coureurs n’avait pas été préparée, peu de monde ayant pris la peine de reconnaître la nouvelle finale, avait provoqué beaucoup de grogne parmi les concurrents.
Thierry Gouvenou, le concepteur des tracés chez ASO, en a tenu compte et il a réduit le kilométrage total dans les vignes (10,7 kilomètres contre 12,5 km en 2018) avec aussi un ordonnancement retouché, même si 6,5 km de ces chemins empierrés sont regroupés sur une distance de 20 km et répartis sur 6 secteurs et souvent précédés d’une des sept côtes que recense la finale.
C’est là, en gros après le passage en bordure du majestueux château d’Amboise, que la course à la succession de Soren Kragh Andersen devrait se jouer, car l’enchaînement des difficultés ne laissera que peu de répit. Dans ces conditions, on voit mal, au bout des 217 kilomètres de l’épreuve, un peloton relativement important sprinter pour la victoire sur la célèbre avenue de Grammont comment ce fut régulièrement le cas par le passé.
Ce sont donc les spécialistes des classiques de type flandrien qui seront les favoris. Outre le vainqueur danois de l’an passé, Oliver Naesen, Niki Terpstra, Arnaud Démare, Tom Van Asbroeck, le vainqueur de Binche-Chimay-Binche, Tony Gallopin ou Stefan Küng, le médaillé de bronze du récent mondial, sont à surveiller de près. Sans parler de Jens Debusschere, Xandro Meurisse, Jelle Wallays, un autre ancien vainqueur présent, et de son équipier Jens Keukeleire qui aimerait offrir un joli cadeau à Lotto-Soudal que le Brugeois s’apprête à quitter.